Regards croisés sur l’apprentissage des mathématiques. Le cas de la Théorie des situations didactiques et de la Théorie de l’instruction développementale.

Polotskaia, E. (2020). Regards croisés sur l’apprentissage des mathématiques. Le cas de la Théorie des situations didactiques et de la Théorie de l’instruction développementale. For the Learning of Mathematics, 40(1), 2–8. Retrieved from https://flm-journal.org/Articles/2F9F2C8FBD23484E62D5124F0E17B5.pdf

Abstract : Dans ce texte, je propose de s’interroger sur la Théorie des situations didactiques (Brousseau, 2004) et la Théorie de l’instruction développementale (Davydov, 2008). Ces deux théories sont assez connues dans le domaine de l’éducation, mais dans deux parties du monde distinctes. Les deux ont été développées principalement dans les années 60-70 pour expliquer le phénomène de l’apprentissage scolaire et pour permettre le développement des outils d’enseignement efficaces. Les deux existent en parallèle, sans se croiser formellement dans la littérature[1]. Cette situation crée une opportunité unique de voir le phénomène de l’apprentissage de deux points de vue distincts et, peut-être, mieux le comprendre. Le but de cet article est d’entamer une conversation entre les deux théories, et de démontrer le potentiel d’une telle conversation. Pour illustrer mes propos, je vais utiliser comme exemple l’activité « la course à vingt » décrite par Brousseau (2004).

Je suis très reconnaissante à Helena Boublil-Ekimova et Anna Sierpinska qui m’ont donné leur soutien sur ce chemin difficile, mais intéressant.

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[1] Très peu de publications citent les deux simultanément.